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436px-Lutin by godo

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Les soirées d'hiver pouvaient être longues au pays du mont-Blanc à l'époque où ni la télé, ni internet ou la radio n'existaient. Le froid extérieur poussait les familles à se regrouper autour de la cheminée et les contes et légendes étaient racontés pour le plaisir des petits et des grands.

 

Dans cette page :

Saint-Gervais-les-Bains - la légende du pont du diable

Saint-Gervais-les-Bains - la légende du pont du diable (variante)

Praz-sur-Arly (la légene de Tirecord)

 

 

Saint-Gervais-les-Bains

La légende du pont du diable

« Autrefois, il n’y avait pas de pont sur le Bonnant. Comme chacun peut se l’imaginer, Saint-Gervais était de ce fait-là coupé irrémédiablement en deux. Le curé, particulièrement, réfléchissait chaque jour aux inconvénients qui résultaient de cet état de fait, si nuisible à ses ouialles de la rive gauche, qu’il ne pouvait atteindre. Un soir, un étranger se présenta à la porte du presbytère. Introduit devant le curé, il lui dit à brûle-pourpoint : ‘Je vous offre de bâtir en une seule nuit un pont sur le Bonnant’. Le curé, surpris, lâche une exclamation bien peu orthodoxe :
– Diable ! s’écria-t-il.
– C’est moi-même, répondit le personnage en s’inclinant.
Le curé fit le signe de la croix et Satan grimaça singulièrement.
– Que voulez-vous pour cela ? demanda, le curé, peu rassuré.
– Je demande que l’on m’accorde la première créature vivante qui passera sur le pont.
Le marché fut conclu et signé sur un parchemin aux marques infernales, et le Diable se retira. Le lendemain, le pont était construit. Le curé arriva, portant quelque chose sous sa soutane. Une foule émerveillée le suivait. Il s’avança sur le pont et y lança, avec force, un superbe chat que le Diable happa avec des rugissements de colère, mêlés aux miaulements désespérés du matou expiatoire. Ainsi fut fait et le brave curé put enfin réunir tout son peuple de ce côté de l’eau » (Blacher 1996:131).

 

 

Saint-Gervais-les-Bains

La légende du pont du diable (Variante)

Il y a très longtemps, le petit village de St Gervais était partagé en deux parties par untorrent appelé le Bonnant. Ceci était d'autant plus ennuyeux que le prêtre du village habitait en face de son église mais sur la rive opposée !!! De plus, il n'y avait aucun pont pour traverser la rivière. Alors, tous les matins, il devait parcourir 10 km à pied pour aller emprunter le pont du village voisin. Il arrivait souvent en retard à la messe de 10 heures et les gens du village commençait à se plaindre. "Vous n'avez cas construire un pont !" disaient-ils. Hélas ! Il avait essayé de nombreuses fois de construire le pont "miracle" mais, à
chaque essai, les fondations à peine commencées, la force du courant l'emportait. Un soir, alors que le prêtre priait Dieu de l'aider à trouver la force d'affronter le courant et de commencer un autre pont, on frappa à sa porte. Le prêtre se leva et alla ouvrir. Une vision d'horreur lui apparut : c'était le diable en personne ! Affolé, il s'empressa de refermer la porte et pesa de tout son poids pour ne pas le laisser entrer. Lorsqu'il fut certain de ne plus entendre aucun bruit suspect, il lacha enfin prise et bougonna :
"- Je perds la tête ! Ce pont va me rendre fou !"
Lorsqu'il se retourna, il faillit avoir une crise cardiaque. Le diable lui faisait face, souriant. Appeuré, le prêtre balbutia difficilement :
"- Que... que voulez-vous ?"
Le diable, très calmement répondit :
"T'aider."
Ebahi, le prêtre s'étonna :
"- M'aider ? Mais pour quoi ?
- Je peux t'aider à construire le plus solide de tous les ponts du monde entier. En échange, je ne te demande qu'une seule chose...
- Laquelle ?
- Une vie"
Une vie ??? Qui voudrait se sacrifier au diable pour construire un pont dont il ne profitera pas ? Le prêtre n'était pas d'accord : il ne sacrifiera personne ! A moins que... Un sourire se dessina sur ses lèvres et, très sûr de lui, le prêtre répondit :
"- Je suis d'accord. Vous aurez votre vie.
- Bien ! Demain matin, le pont sera construit. A 6 heures précises, tu m'apporteras la vie que tu me dois. L'échange aura lieu sur le pont même. Si tu tentes de me tromper, ta vie sera mienne ! AHAHAHAHAHAH !!!"
Le diable disparut dans des rires affreux à glacer le sang. Pourtant, le prêtre avait confiance et gardait un sourire sournois. Il sortit rapidement et alla réunir le conseil municipal et leur expliqua la situation en détail. Lorsqu'il en vint à l'échange proposé par le diable, le maire s'indigna:
"- Vous êtes fou ! Je refuse de sacrifier l'un des nôtres !"
Le prêtre adopta le même petit sourire qu'en face du diable et leur expliqua son plan...
Le lendemain matin, le pont était là, magnifique. Tout le village s'était réuni pour voir l'échange. A six heures précises, le diable apparut. Le prêtre était au bout du pont, les mains derrière le dos. Le diable l'interpella et le prêtre s'avanca. Le diable rit et, le voyant seul, lui
dit :
"-Tu as décidé de te sacrifier toi-même vieux fou ! J'accepte avec plaisir !"
Le prêtre sourit et lui répondit :
"- Bien sûr que non ! Je ne me sacrifie pas, je respecte le pari"
Il lui tendit un chat qu'il cachait derrière son dos et lui dit ironiquement :
"-Voilà ta vie !"
Le diable, fou de rage, arracha le chat des mains du prêtre et, bien contraint de voir que le prêtre avait respecté les règles qu'il lui avait imposé, s'en alla en jurant qu'il reviendrait pour se venger.
Le pont fut surnommé le "pont du diable" par les gens du village et aujourd'hui encore, il est toujours là, pareil à son premier jour: il n'a jamais été rénové !
Mais il existe un fait bizarre qui se passe tous les 50 ans, à la même date. Le 23 mars, quelqu'un se suicide en se jetant du haut de ce pont. On ne retrouve jamais le corps... La  prochaine fois que cela doit se produire, c'est l'année prochaine...
Le diable a donc respecté sa parole: tous les 50 ans, il se venge.»

 

 

PRAZ SUR ARLY

La légende de Tirecord

A la sortie du village, là où commence le territoire de Megève, se trouve un lieu-dit du nom de Tirecorde. Il aurait été autrefois le repaire d’un dragon terrorisant tout le Val d’Arly.

L’histoire se déroula voilà fort longtemps, à une époque où les routes n’existaient pas dans la vallée et où les forêts s’étendaient à perte de vue. Seuls quelques sentiers permettaient de traverser le Val d’Arly à pied ou à dos d’âne. En ces temps anciens, Praz-sur-Arly n’était que simples hameaux et les habitants de la vallée dépendaient des seigneurs mègevans. La plupart de ces familles vivaient sur les hauteurs, à la Thona, bien que quelques courageux aient élevé fermes et pâturages près de la rivière, aux Pratz de Megève. Ils y faisaient paître vaches, chevaux et moutons, veillant sur leurs troupeaux mais aussi sur l’Arly, une rivière capricieuse dont les eaux souvent grondantes emportaient les plus imprudents. Il faut dire qu’à cette époque, de grands glaciers dominaient encore Megève, entraînant de fréquentes crues des torrents. Hormis cela, la vie était bien agréable aux Pratz de Megève. Ses habitants voyaient souvent passer colporteurs et marchands qui échangeaient entre le Faucigny et la Combe de Savoie. Leur passage était toujours signe d’animations et de nouvelles sur le pays.

Mais hélas, tout changea par un matin de printemps. Un berger qui était parti en champs avec ses bêtes revint bien plus tôt qu’à son habitude. Il soufflait terriblement. Chacun se demanda ce qui avait bien pu lui arriver. Le plus étrange est que, malgré sa course, il était tout pâle et non rougeot comme on aurait pu s’y attendre. L’homme eut du mal à raconter sa mésaventure. Puis il parvint enfin à expliquer l’incroyable. Alors qu’il arrivait dans le pré, un dragon aux narines écumantes et au regard de braise s’était rué sur le troupeau et avait dévoré plusieurs moutons. Le berger n’en réchappa que par miracle. Les habitants crurent d’abord que l’homme avait perdu la raison. Mais, après vérification, ils durent bien admettre l’inconcevable : un dragon avait élu domicile près du Nant-du-Cheval.

Ha, il n’était pas bête le dragon, loin s’en faut. L’endroit était luxuriant, le torrent était généreux et le gibier ne manquait jamais en cet endroit. C’était aussi le lieu de passage vers Megève et le monstre ne dédaignait pas croquer de temps à autre le voyageur égaré ou le paysan imprudent.

La situation devint vite intenable pour les gens de la région. Les bergers étaient terrifiés à l’idée de rencontrer le monstre. Les marchands et les colporteurs en vinrent rapidement à éviter le Val d’Arly, préférant faire de grands détours plutôt que finir dans l’estomac de la bête. On fit venir le vieux curé de la paroisse afin d’exhorter le monstre à quitter les lieux à grands renforts de prières et d’eau bénite. Ce fut un terrible échec et le vieil homme eut juste le temps de déguerpir, évitant de peu les crocs du dragon en furie. Les habitants en virent alors à appeler des mages pourtant très mal vus des habitants, fidèles à l’église. Mais rien n’y fit. A la fin de l’été, le dragon était toujours là et ne semblait pas enclin à quitter ce lieu si giboyant.

Un soir, les villageois se réunirent à nouveau. Le vieux Muffat, l’un des plus gros éleveurs du village, se plaint de toutes les bêtes qu’il avait perdu au fil de la saison. Beaucoup firent mine de le plaindre, sauf le père Grosset. Pourtant, lui aussi avait perdu des bêtes, et même un berger. Mais il ne se serait jamais apitoyé sur un Muffat. Il faut dire que de vieilles querelles opposaient les chefs des deux plus grandes familles du vallon. Chacun y alla de son idée pour se débarrasser du dragon. Mais aucune ne paraissait digne d’intérêt. Nul ne voulait vraiment prendre le risque de devoir mettre en pratique une éventuelle bonne idée. Et puis, seuls les deux grands clans des Pratz, les Grosset et les Muffat, pouvaient espérer rassembler suffisamment de bras pour affronter le monstre. Les deux chefs de famille le savaient bien mais n’osaient guère prendre les devants. Sûr que la capture de la bête donnerait au clan un prestige immense, bien au-delà du Vald’Arly. Mais un échec eut entraîné la risée de toute la population. Les autres villageois étaient exaspérés et finirent par se mettre en colère. A force de palabres, on en vint à une chose presque inconcevable pour les gens du pays. Muffat et Grosset firent alliance et décidèrent d’un plan pour chasser le dragon. Les fils aînés de chaque famille furent désignés pour partir épier ensemble tous les faits et gestes de l’animal. Il fallait tout savoir de la bête et trouver enfin ses faiblesses.

Cela ne se fit pas sans mal car l’affaire était dangereuse. Mais, après bien des semaines, les deux familles se sentirent prêtes à passer à l’action. C’est ainsi qu’au tout début de l’hiver, par un bel après-midi, les hommes les plus téméraires se mirent en route vers le Nant-du-Cheval. Ils firent de grands détours par les bois dans une neige lourde et épaisse. Ils arrivèrent toutefois au moment qu’ils avaient choisi pour passer à l’attaque. La bête venait comme chaque fin d’après-midi se désaltérer au nant. Les hommes jetèrent courageusement les cordes tressées les jours précédents et enserrèrent le coup de l’animal. Ils tirèrent de toutes leurs forces afin d’étouffer le dragon. Celui-ci rua et se démena en tous sens. Il agrippait les cordes, tentait d’attraper un des manants qui avaient osé le défier. Mais les liens étaient solides et les flammes ne pouvaient s’échapper de la gorge tenaillée. Malgré les coups de griffes et la lutte désespérée de l’animal, les hommes parvinrent à se rapprocher de l’Arly qui coulait en contrebas. Il fallait faire vite. Les paysans s’essoufflaient et les cordes commençaient à glisser le long des écailles poisseuses de la bête. Le talus fut enfin atteint et, dans un dernier effort, le groupe parvint à déséquilibrer l’animal et à le précipiter dans les flots tumultueux de la rivière. Le torrent, grossi par le mauvais temps de ce début d’hiver, engloutit le terrible dragon qui périt noyé.

Cet acte héroïque marqua la réconciliation des Muffat et des Grosset. Leur exploit fut fêté dans toute la vallée. La vie reprit rapidement son calme et l’on raconta encore longtemps cette histoire dans les veillées. Aujourd’hui, nul ne croit plus en l’existence des dragons. Pourtant à la sortie de Praz-sur-Arly, près d’un petit ruisseau qui sépare le village de sa grande voisine Megève, un lieu porte un nom bien étrange qui intrigue toujours les promeneurs : « Tirecorde ».

 

 

 A lire

Histoires et Legendes-pays-mont-blanc

Histoires et Legendes-pays-mont-blanc

Histoires & Légendes du pays du Mont-Blanc

Cet ouvrage édité par le syndicat mixte du pays du Mont-Blanc regroupe plus de 30 contes et légendes des communes du pays du mont-Blanc.

Le livre est de qualité et les illustrations de Pascal Finjean sont très belles, parfaitement en phase avec l'esprit des livres de contes d'aujourd'hui.

On y retrouve la légende de la création de Megève avec sa vipère ailée, la légende du dragon de Tirecorde à l'origine de la création de Praz sur Arly, l'histoire du Bois des fées, celle du Chaudron des paysans de Saint-Martin, ou encore les aventure des "Copa Cava" (les coupeurs de queues) de Cordon, du pont du diable de Saint-Gervais, du dernier ours de Montjoie, la légende du lac Vert, et bien d'autres merveilles pour petits et grands.

Histoires et Légendes au Pays du Mont-Blanc, édité par le Syndicat Mixte Pays du Mont-Blanc.

Coordination et conception : Janik Bonin, Yves Borrel, Anne-Marie Daniel et Gabriel Grandjacques.

En vente 17 euros dans toutes les librairies.

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