medaille-moniteurLes premiers cours de ski sont donnés dans les Vosges, alors territoire annexé par l'Allemagne, pour former les soldats du Kaiser. Paulcke y enseigne la méthode à deux bâtons de ski.

En 1927, Charles Diebold fonde la première école de ski, le Cours de ski Vosgiens, avec des tests préfigurant ceux de l'ESF. Il s'agit de la méthode dite de "l'Ecole française". Emile Allais fonde en parallèle à Megève la première école alpine de ski et se voit confier la direction technique générale de l'Ecole Française.

Les cours de moniteurs seront rattachés à cette organisation et ceux-ci recevront dorénavant un diplôme d’Etat.

Les instructeurs des écoles, choisis parmi ceux-ci, seront nommés par voie de concours. Il ne saurait toutefois être question d’un monopole : par conséquent, les écoles qui refuseraient d’adhérer à la nouvelle organisation pouvaient fort bien continuer à exercer, sans bénéficier de l’importante propagande qui était faite autour de "l’Ecole française du ski". Le patronage de la FFS leur était supprimé.

En 1935, les écoles de l'alsacien Diebold et de l'allemand Hermann fusionnent et deviennent l'Ecole Française de Ski qui enseigne la méthode autrichienne de l'Arlberg à Courchevel, Moriond, Peisey-Nancroix...

En 1936, Léo Lagrange, premier Ministre des Sports, nationalise l'Ecole Française de Ski. Emile Allais, champion du monde, est nommé directeur technique et fait accepter sa propre méthode d'enseignement.

De 1945 à aujourd’hui, les Ecoles du Ski Français ont vu passer leurs effectifs de 200 moniteurs et 41 écoles à 17.000 moniteurs et 250 bureaux ; le nombre de moniteurs a donc été multiplié par 85.

L’Ecole du Ski Français est aujourd’hui la plus grande école de ski du monde, et réalise plus de 800.000 passages de tests annuels pour 2.000.000 élèves.